Diminuer l’empreinte environnementale grâce au nettoyage écologique

Publié le : 10 mai 20183 mins de lecture

Les progrès technologiques, les améliorations des procédés industriels, les gestes en faveur dans l’environnement pourront, certes, contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de la pollution de l’air, ainsi qu’à l’économie des ressources, mais ils ne nous permettront pas d’atteindre les grands objectifs de durabilité.

Qu’est-ce qu’une empreinte environnementale ?

L’empreinte environnementale est l’évaluation des impacts environnementaux potentiels d’un produit, d’une organisation ou d’un territoire défini, sur un périmètre spatial et temporel donné. L’empreinte environnementale est une méthodologie basée sur une approche cycle de vie, c’est-à-dire qu’elle prend en compte le cycle de vie du système étudié. Les empreintes environnementales sont des méthodologies multicritères, c’est-à-dire qu’elle ne tient pas compte d’un seul critère d’impact environnemental tel que le changement climatique ou la consommation d’énergie, mais couvre plusieurs impacts environnementaux tels que : la déplétion des ressources fossiles/minérales, la consommation d’eau, la déplétion de la couche d’ozone, et l’acidification,

Calcul de l’empreinte écologique

L’empreinte écologique c’est l’impact environnemental de chaque individu ou collectivité humaine.
L’unité de calcul est l’hectare (ou 10000 m²), mesurant la surface de planète « utilisée » pour produire les biens que nous consommons et absorber nos déchets. La moyenne « soutenable » pour la planète (qui n’aggraverait pas la situation) se situe à 1,8 hectare par personne. Elle est actuellement évaluée à 5,6 hectares en France, 9,6 hectares aux États-Unis, 1,1 en Afrique, et 2,2 en moyenne dans le monde. Quel est votre impact personnel sur l’environnement ? Et que pouvez-vous faire au quotidien pour le réduire ?

Déployer plus systématiquement l’éco-conception des produits

Les démarches d’éco-conception consistent à concevoir des produits plus écologiques, en prenant en compte l’ensemble de leurs impacts sur la totalité de leur cycle de vie : extraction des matières premières, production des biens, transport, utilisation, fin de vie. L’éco-conception, pas encore assez répandue dans les entreprises, représente pourtant un potentiel réel pour le développement de leurs ventes (innovation), et pour la réduction de leurs coûts. Ces démarches peuvent être encouragées par des politiques d’innovation ; mais aussi par la diffusion de bonnes pratiques, tant dans le tissu industriel que dans le secteur tertiaire. Parmi les étapes du cycle de vie des produits, la logistique des marchandises représente un potentiel de gains environnementaux importants, notamment en optimisant le remplissage des véhicules et leurs trajets. Une entreprise écologique spécialisée dans les produits de nettoyage contribue aussi dans ce système.

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